Poêles à granulés

Choisissez des granulés certifiés DIN+, EN+ ou NF Haute Performance pour garantir une combustion efficace et propre. Veillez à un taux d’humidité inférieur à 10 % : au-delà, le rendement baisse et le poêle s’encrasse plus vite. Astuce : stockez vos sacs dans un endroit sec, comme un garage, pour préserver leur qualité.

Le choix dépend de la surface à chauffer, de l’isolation de votre logement et de vos besoins en autonomie. Privilégiez un modèle labellisé Flamme Verte 7 étoiles pour bénéficier d’un bon rendement et d’aides financières. Pensez aussi au réservoir, à la programmation et au type de ventilation (canalisable, convection naturelle…).

Le poêle à granulés utilise une vis sans fin pour alimenter automatiquement le foyer en granulés. Une résistance électrique déclenche l’allumage, puis le feu est entretenu par un système de ventilation. La combustion est contrôlée électroniquement pour optimiser la chaleur produite et limiter les émissions.

Un poêle à granulés doit être alimenté en air comburant pour fonctionner correctement. La norme impose une arrivée d’air dédiée, soit par une prise d’air extérieure raccordée directement à l’appareil, soit par une grille de ventilation dans la pièce. L’idéal reste un conduit d’air indépendant venant de l’extérieur, qui évite les dépressions dans la maison et améliore le rendement du poêle. Ce système est souvent obligatoire dans les logements récents ou bien isolés.

En fonctionnement normal, un poêle à granulés consomme entre 50 et 100 watts par heure. Lors de l’allumage, la résistance peut consommer jusqu’à 400 watts, mais pendant une courte durée. Sur une saison de chauffe, cela représente environ 100 à 200 kWh, soit une dizaine d’euros par mois.